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ELECTION PRÉSIDENTIELLE

Louisa Hanoune se prononcera vendredi prochain

OULD ABBÈS À TIZI OUZOU

«Le vote est un acte d’affirmation de la citoyenneté»

REPÈRE PAR MOHAMED BENTALEB

Au meilleur programme politique

EVALUATION DES PROGRAMMES DE SOUTIEN

À TOUS LES NIVEAUX D’ENSEIGNEMENT

«Une cadence appréciable», selon M. Benbouzid

COURS DE SENSIBILISATION SUR LE DEVOIR ÉLECTORAL

«Il n’est pas dans notre esprit de politiser l’école»

HABITAT

Programme de travail pour la prise en charge des futurs programmes de construction

SALAIRES IMPAYÉS DE PLUS DE 21.000 TRAVAILLEURS

176 entreprises concernées

TAYEB LOUH A TIZI-OUZOU

26,238 milliards de dinars consacrés aux salaires impayés

HACHEMI DJIAR DEPUIS DJELFA

«Les jeunes sont l’avenir de l’Algérie»

 

ELECTION PRÉSIDENTIELLE

Louisa Hanoune se prononcera vendredi prochain

Le Parti des travailleurs, refusant le mot «hypocrisie politique», reconnaît ouvertement qu’il s’entend parfaitement avec le chef de l’Etat sur plusieurs questions politique et économique.

Chose que n’a pas cachée Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale de cette formation, lors de son passage au forum de l’ENTV. «Oui, nous approuvons beaucoup de démarches présidentielles à l’exemple de la paix et la réconciliation nationale, la révision de la Constitution et l’annulation de la loi sur les hydrocarbures et nous souhaitons qu’il soit d’accord avec nous sur d’autres sujets pour lesquels nous militons», déclare-t-elle en lui demandant encore une fois de revoir la copie de la privatisation.
Le PT qui se dit parti indépendant et non parti de l’opposition, appelle, par ailleurs, le président de la République à décréter avant le scrutin d’avril 2009 des mesures d’apaisement et des garanties aux partis politiques et aux citoyens afin que cette échéance électorale se déroule dans de bonnes conditions et surtout dans la transparence. «Ces élections peuvent être un tournant historique, à condition que ces mesures soient prises et le PT est prêt à prendre ses responsabilités», déclare l’invité de l’ENTV, en faisant savoir qu’elle a déjà adressé le 22 janvier dernier une correspondance au président de la République, dans laquelle elle s’étale sur ses préoccupations, s’articulant essentiellement sur la prochaine présidentielle, la crise financière et le «nécessaire» amendement du code électoral de façon à permettre, dit-elle, aux représentants des partis d’être présents dans les commissions administratives internes de dépouillement.
Tout en se disant toujours contre la présence des observateurs étrangers lors de ce suffrage, Mme Hanoune estime que sans nul doute la mise en place de la commission de suivi et de surveillance de l’élection présidentielle a été instaurée à nouveau par crainte d’une quelconque fraude, donc dans le but de garantir des conditions démocratiques et impartiales, en appelant sur sa lancée à revoir sa composante et à punir durement les fraudeurs comme l’a déjà promis le chef de l’Etat. Mission qui incombe selon elle au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Abordant la question du boycott et de l’abstention, la SG du PT refuse tout commentaire estimant que chaque parti est libre de choisir ses positions, avant de rappeler que l’abstention enregistrée en 2007 traduit un cri populaire qu’il faut pendre sérieusement en compte.

PLUS DE 121.000 SIGNATURES COLLECTÉES
Comment évalue maintenant Mme Hanoune ses chances de devenir un jour présidente de la République algérienne surtout devant un candidat Abdelaziz Bouteflika ?L’invité de l’ENTV se contentera de dire que les chances des femmes sont toujours des acquis, en revenant à la révision constitutionnelle qui promet, selon elle, de réhabiliter la place de la femme sur la scène politique. Pas seulement, dit-elle, il faudrait décréter d’autres principes constitutionnels qui donneront plus de chances aux femmes.
A la question de savoir quand sera rendue publique la décision du PT par rapport à ce scrutin, Hanoune indiquera que le parti poursuit sa collecte des signatures et il devra dire s’il postule à ces élections ou pas vendredi prochain. A titre illustratif, elle fera savoir que le PT a déjà collecté plus de 970 signatures des militants et 121. 000 signatures des citoyens, avant de démentir la démission de 7 députés de son parti, comme rapporté par un confrère.

LES NOMADES POLITIQUES, «DES APOSTATS» !
Sur un autre registre, la SG du PT affirme que l’Alliance présidentielle ne lui a jamais proposé de rallier ses rangs. Au sujet des nouveaux salaires des députés, Mme Hanoune affirme qu’elle ne perçoit aucun centime de l’APN et c’est le parti qui la rémunère par rapport à son travail. Au sujet du nomadisme politique, l’invité de l’ENTV estime qu’il faut combattre ceux qu’elle qualifie «d’apostats» par l’amendement du code des partis, en rappelant les propos de M. Abdelaziz Belkhadem, SG FLN, qui est aussi favorable à cette démarche. Concernant la crise financière, elle estime qu’il «s’agit d’une crise de système et non d’organisation» qui a mis à nu les méfaits du capitalisme en faveur du socialisme qu’elle défend bec et ongles.
Karima Alloun.

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OULD ABBÈS À TIZI OUZOU

«Le vote est un acte d’affirmation de la citoyenneté»

Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l’étranger, M. Djamal Ould Abbès, a affirmé hier à Tizi-Ouzou que «la pratique du vote est un acte, avant tout, d’affirmation de la citoyenneté».
Intervenant lors d’une rencontre de sensibilisation des représentants du mouvement associatif qu’il a présidé en perspective de l’élection présidentielle du 9 avril prochain, il a soutenu que «l’exercice de ce droit donne à son auteur un droit de regard sur la gestion des affaires publiques».
«Par contre, ceux qui ne participent pas à la vie démocratique du pays, dont le vote en constitue le fondement, doivent comprendre qu’ils s’excluent d’eux-mêmes», en s’abstenant de voter, a-t-il estimé. Soulignant l’importance de cette échéance électorale, il a invité les représentants de la société civile à «s’investir pleinement dans des actions de proximité pour convaincre les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales, en ciblant les régions enclavées, surtout les femmes rurales».
Rappelant l’impartialité de l’administration dans l’opération électorale, il a tenu à faire remarquer que «l’inscription sur les listes électorales n’est qu’une première étape de confirmation de l’acte de voter», tout en assurant qu’elle «ne signifie nullement un appel au vote en faveur de quiconque des candidats en lice», ajoutant que «le jour du scrutin, il est loisible à tout un chacun de voter, en toute liberté, pour le candidat de son choix».
De la portée du vote, il a dit que «chaque Algérien aime sa patrie, mais nous demandons à ceux qui veulent défendre le drapeau d’aller voter, pour exprimer concrètement cet amour», a-t-il insisté. Le ministre a motivé également sa rencontre avec le mouvement associatif par la «disponibilité de l’Etat à prendre en charge les préoccupations des citoyens, dans le cadre d’une solidarité nationale respectueuse de la dignité humaine», avant d’insister sur la nécessité de «l’ouverture d’un dialogue permanent, allant au-delà des conjonctures, entre le citoyen et les pouvoirs publics, condition nécessaire à l’instauration de la confiance entre les deux parties quant à la prise en charge des problèmes, aussi complexes soient-ils», a-t-il suggéré.
En concrétisation des engagements qu’il leur avait faits, lors d’une rencontre mercredi dernier à Alger, M. Ould Abbès a invité les représentants du mouvement associatif activant dans la wilaya à «matérialiser leurs doléances par l’élaboration de programmes d’actions à adresser à la direction de l’action sociale pour leur prise en charge, dans le cadre des différents dispositifs de la solidarité nationale».

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REPÈRE PAR MOHAMED BENTALEB

Au meilleur programme politique

A chaque échéance électorale, l’Algérie redevient un pool d’intérêt pour les citoyens gagnés par le souci d’évaluer, et de faire une mise à niveau dans la gestion des affaires de la cité. Chemin faisant, il y va bien sûr d’une pratique démocratique à changer ou reconduire un programme politique mis en ballottage entre les partisans zélés du changement pour le changement, ou ceux acquis au changement dans la continuité. La candidature pour un troisième mandat plébiscitée, tous azimuts, vient mettre un terme à toutes les supputations sur le risque anti-démocratique Quoi de plus tangible qu’une course électorale porteuse d’un projet de société qui fait ses preuves On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. Dans toutes les démocraties du monde, les choix reconduits sur les programmes politiques et les hommes qui les gouvernent ont de tout temps concrétisé, on ne peut mieux, le lexique hellénique Demo-cratia, car incarnant la volonté du peuple. Il y reste certes, une bataille électorale à mener, des voix à engranger pour gagner le quitus du scrutin. A la veille de la mondialisation, et l’entrée au marché mondiale, l’Algérie s’apprête à affronter une nouvelle ère de défis avec en prime un processus de développement qui lui assure les devants pour une croissance à deux chiffres La quintessence du programme politique présenté lors du premier mandat par le président Bouteflika repose sur l’option du «tigre économique africain». Tant va la cruche à l’eau... Les dès de cette légitime espérance sont jetés, le pari sur cette troisième candidature est entré dans sa phase pratique depuis l’annonce officielle par le président sortant. A deux mois du scrutin, le discours électoral se développe tant bien que mal dans le sens des joutes constructives qui révèlent la maturité des citoyens à mettre en avant l’intérêt de l’Algérie avant tout C’est sous ce sigle révélateur que se trame le destin de l’Algérie. Ce n’est pas une affaire d’hommes qui prime, met bien plus un symbole qui incarne la volonté et l’aspiration d’un peuple. Demain est un autre jour, les mentalités figées sur le choix des personnes est en train de changer pour celui des projet politiques apportés par leurs auteurs. De là naquit la véritable force de proposition censée apporter la véritable alternance dans l’avenir. Il y en aura de tout temps une salutaire pour mener à bien un programme d’édification, à mi-chemin de son parachèvement, l’on se rend compte au bout de l’urne qu’il y a toute une adhésion autour du projet de la réconciliation nationale d’abord. A tout seigneur tout honneur, le ou les promoteurs de cette feuille de route remettent sur la table le défi de la continuité afin d’apporter plus de consistance au jeu démocratique dans le pays. En proie à tous les pronostics, le scrutin présidentiel porte toujours un nom, celui du meilleur programme politique…
M. B.

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EVALUATION DES PROGRAMMES DE SOUTIEN
À TOUS LES NIVEAUX D’ENSEIGNEMENT

«Une cadence appréciable», selon M. Benbouzid

Les programmes des classes d’examen avancent à un rythme appréciable. Le ministre de l’Education nationale l’a affirmé hier, au siège de son département, lors d’une rencontre avec les directeurs d’éducation de toutes les wilayas du pays.

Comme l’année passée, le 15 mai prochain, sera la date butoir pour l’achèvement des programmes des classes de terminale. Le ministre a d’ailleurs instruit les directeurs présents à cette rencontre, à déployer les moyens nécessaires pour être dans les délais. Installée l’année passée, la commission nationale chargée de la mise en œuvre des programmes a tenu depuis le début de cette année scolaire huit rencontres à l’effet de relever les dysfonctionnement entravant l’avancement des programmes dans certaines wilayas du pays.
Tout en reconnaissant l’avancée de la gestion pédagogique, le ministre admet que certains lycées ne suivent pas la même cadence dans l’application des programmes. Il cite à titre d’exemple Mostaganem, Laghouat, Batna, Aïn Témouchent, Naâma, Djelfa, Ghardaïa, Illizi, Souk Ahras, Aïn Defla.
«Les raisons sont certes connues pour certaines régions, comme Ghardaïa affectée par les inondations et Mostaganem, secouée par une grève des enseignants du secondaire pendant un mois et demi», a déploré le ministre. Pour ce qui des autres wilayas accusant un retard dans l’avancement des programmes à l’exemple de Laghouat, Djelfa et Naâma, le ministre a indiqué qu’une rencontre est prévue dans les jours à venir entre les responsables de l’éducation de ces wilayas et les cadres du secteur.
Selon M. Benbouzid, tous les élèves où qu’ils soient devraient avoir les mêmes chances avant de se présenter à un examen. C’est d’ailleurs l’objectif visé par l’institution, depuis l’année dernière, des cours de soutien au profit des élèves de la 5e année primaire, de la 4e année moyenne et ceux de la 3e année secondaire. Qualifiés «de bataille pédagogique», les cours de soutien profitant aux postulants intéressés, ont, selon M. Benbouzid, donné de bons résultats.
Ce qui lui fait dire que ce qui sera réalisé à la fin de cette année scolaire sera plus important à ce qui a été fait l’année passée. 71% des élèves de la 5e année primaire assistent aux cours de soutien, pour les postulants au Brevet de l’enseignement moyen, l’adhésion aux séances de soutien varie selon les établissements de 20% à 60%.
Pour leur part, les lycéens ont parfaitement saisi l’importance de ce soutien. Selon le ministre, 120.000 lycéens candidats au Bac, prévu pour le 7 juin 2009, ont opté pour les cours de soutien et séances de rattrapage.
Dans certaines wilayas, la totalité des candidats assiste aux cours de soutien. Ce qui n’est pas le cas pour les wilayas de Naâma, Laghouat et Djelfa, dont le nombre de postulants au Bac, assistant aux cours de soutien, ne représente que 15% des effectifs de cette classe d’examen. Selon M. Benbouzid, les pouvoirs publics déboursent des sommes colossales pour cette initiative de soutien, autant en faire profiter les élèves intéressés.
Une enveloppe financière de 10 milliards de centimes est consacrée au titre de cette année scolaire aux trois directions de l’éducation du centre, 2 milliards de centimes pour la wilaya de Sétif. Idem pour l’ensemble des wilayas du pays.
Evaluant l’impact de cette démarche, le ministre a annoncé hier, l’introduction à partir de la prochaine année scolaire, des cours de soutien dès la première année secondaire. Objectif visé, la préparation du Bac se fera à partir de la première année au lycée.
Safia D.

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COURS DE SENSIBILISATION SUR LE DEVOIR ÉLECTORAL

«Il n’est pas dans notre esprit de politiser l’école»

«Loin de politiser l’école algérienne, nous disons que l’acte de voter est non seulement un devoir, mais un droit.» C’est la réponse du ministre de l’Education à ceux qui l’ont accusé de vouloir politiser l’école algérienne. Il a déclaré hier en marge de la conférence qui l’a réuni avec les directeurs de l’éducation que le cours dispensé, ce samedi, au lycée Hassiba-Ben-Bouali en présence du ministre de l’Intérieur, n’avait d’autre objectif que de tenter d’inculquer aux élèves, échantillon présent, les fondements de la citoyenneté.
«En leur dispensant un tel enseignement, nous leur inculquons le respect de ce droit et devoir en même temps». «C’est à l’école où commence la formation d’un citoyen», a déclaré le ministre qui a souligné que la citoyenneté commence à partir d’un acte de vote. «Quand j’ai fait mon discours, je n’ai pas prononcé - quand bien même il est président de la République - le nom du chef de l’Etat. Ni moi ni le ministre de l’intérieur», a-t-il tenu à préciser. «Il n’est pas dans notre esprit de politiser l’école algérienne», a-t-il ajouté, avant de souligner que cette institution éducative est avant tout un lieu de savoir, où l’enfant apprend la signification de la citoyenneté et ses fondements.
Le ministre a d’ailleurs l’intention de se fixer sur cette lancée. Les élèves auront des devoirs à faire en dehors de l’école et en séance pratique. Ils assisteront même à des conférences débat sur la citoyenneté et l’élection d’une manière générale. A quoi sert une élection dans un pays et quel est l’intérêt de la participation ? C’est autour de cet axe que s’articuleront les travaux des élèves. «S’il y a d’autres personnes qui donnent à cette initiative une autre signification, ce n’est pas à moi de leur donner une explication», a-t-il conclu.
S. D.

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HABITAT

Programme de travail pour la prise en charge

des futurs programmes de construction

Un programme de travail «devant aboutir à une bonne prise en charge des futurs programmes de construction» a été arrêté lors d’une réunion qui a regroupé le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme M. Noureddine Moussa et les responsables des EPE affiliées à la société de gestion des participations de l’Etat SGP-INDJAB.
Cette réunion a pour principal objectif «d’ouvrir un débat constructif avec les opérateurs en vue d’asseoir une organisation du portefeuille de la SGP/INDJAB à même de garantir une plus grande participation des EPE à la réalisation des programmes futurs», indique hier le ministère dans un communiqué. Lors de cette rencontre, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du Conseil des participations de l’Etat relatives à la gestion des participations de l’Etat, les participants ont procédé à la présentation de la situation des entreprises et bureaux d’études.
A ce sujet, «il a été relevé qu’en dépit de l’important marché de la construction induit par les investissements publics, les entreprises n’ont participé que de manière très réduite à la réalisation des différents programmes», précise encore le communiqué. Il s’agit alors, selon la même source, de mettre en place une organisation répondant aux objectifs fixés par les pouvoirs publics, à savoir, une meilleure implication de ces entreprises dans la réalisation des programmes publics notamment les programmes de logements, une croissance significative et la création d’emplois, ajoute le ministère.
Par ailleurs, les participants ont également abordé les problèmes ayant trait à la modernisation de l’acte de bâtir et à la professionnalisation des acteurs de la construction.

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SALAIRES IMPAYÉS DE PLUS DE 21.000 TRAVAILLEURS

176 entreprises concernées

L’état des lieux a été arrêté au 31 décembre dernier

Le dossier des salaires impayés qui a fait couler beaucoup d’encre depuis des mois, est enfin clos. Tous les travailleurs qui n’ont pas perçu leur salaire, estimés à 21 288, vont voir leur situation régularisée.
Et ce sur instruction du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Selon Abdelakder Malki, secrétaire national chargé de l’information auprès de l’UGTA, l’état des lieux a été arrêté au 31 décembre dernier. Il a indiqué également que la situation a été réglée au cas par cas. Les retards dans le paiement oscillent entre trois et sept mois.
Selon notre interlocuteur, il y a, en tout, 176 entreprises qui dépendent de 16 SGP qui sont concernées par l’épineux problème des salaires arriérés. Elles sont issues de plusieurs secteurs d’activités, en citera notamment le domaine pharmaceutique, le bâtiment, le transport et les travaux publics. Le gouvernement est intervenu encore une fois pour prendre en charge ce dossier répondant ainsi à l’appel de détresse des travailleurs, dont certains pour exprimer leurs courroux ont recouru à des protestations et à des arrêts de travail.
Tel est le cas des travailleurs de DIGROMED qui ont observé des sit-in cycliques pour exprimer leur ras-le-bol.
La Centrale syndicale qui a inscrit ce dossier au centre de ses préoccupations se félicite de l’intervention du gouvernement et souligne dans un communiqué qu’elle a «accueilli avec une grande satisfaction l’accord donné par le Premier ministre Ahmed Ouyahia pour la régularisation des salaires impayés de 21 288 travailleurs».
Il y a lieu de rappeler que durant l’exercice de 2007, plus précisément au mois de juin, le gouvernement a donné son accord pour régler le problème des salaires impayés posé, à cette époque, par 226 entreprises économiques regroupant 52 345 travailleurs.
Et dans ce cadre, une enveloppe financière allant de 5,2 milliards de dinars a été dégagée.
En 2006, le nombre d’entreprises concernées par le non versement des salaires était de 465 entreprises.
Wassila O. H.

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TAYEB LOUH A TIZI-OUZOU

26,238 milliards de dinars consacrés aux salaires impayés

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a confirmé, lors de sa visite  effectuée hier dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la régularisation de tous les salaires impayés jusque-là.
«Les 21.288 derniers le seront incessamment avec cette enveloppe de 1,6 milliard de dinars qui leur a été consacrée  et confiés au ministère de l’Industrie qui a eu à chapeauter la commission composée de l’UGTA, du patronat public et du minsitère pré-cité» a déclaré M. Louh, «ce qui porte à un total de 26,235 milliards de dinars qui ont été dégagés par les pouvoirs publics depuis 2001 à ce jour pour régler définitivement cette question des arriérés de salaires qui ont touché plus de 189.000 salariés», dira encore le ministre à l’issue de cette visite à travers les structures relevant de son département mais aussi de deux petites unités un bureau d’études et une menuiserie au chef-lieu de wilaya. Ainsi, le ministre a tenu à rappeler que ce sont là les instructions fermes du président de la République pour en finir avec cette régularisation des arriérés de salaire. M. Louh a par ailleurs indiqué que la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié d’un nouveau quota de 4.000 postes d’emploi à travers le niveau dispositif d’emploi et d’insertion de jeunes.
Au cours de cette visite, le  ministre a enregistré avec satisfaction  les « nombreuses améliorations constatées  dans les infrastructures  mais aussi dans  les prestations, les services et  dans l’accueil des usagers. Ceci grâce bien évidemment aux mentalités qui ont changé depuis et surtout la formation reçue par les fonctionnaires», a-t-il  tenu à  souligner. Il fera aussi l’annonce de la création prochaine d’agences privées pour l’emploi qui viendront renforcer le dispositif mis en place par l’Etat à l’effet de permettre aux entreprises de disposer d’un éventail plus large dans le cadre des recrutements en fonction de leurs spécificité, spécialité et besoins.
Comme il a exhorté les différentes structures agissant en la matière à savoir la CNAC, l’ANSEJ et l’ANEM, à multiplier les actions et les initiatives à même d’offrir plus d’emplois aux jeunes, bien évidemment avec la complicité des banques.      
Rachid Hammoutène.    

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HACHEMI DJIAR DEPUIS DJELFA

«Les jeunes sont l’avenir de l’Algérie»

«L’avenir de l’Algérie réside dans sa jeunesse qui doit assurer la relève. Pour cela, il faut l’écouter, et ce, par l’ouverture d’un dialogue. L’on peut compter sur les jeunes à condition qu’ils soient encadrés.» C’est ce qu’a affirmé, avant-hier, M. Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports lors de la réunion qu’il a eue avec la société civile au siège de la wilaya de Djelfa. Le ministre soulignera que la prochaine élection présidentielle constitue un grand tournant pour l’avenir de l’Algérie et chacun est libre de choisir celui qu’il veut. Cela étant, le ministre a appelé à une grande sensibilisation, car, a-t-il argumenté, les prochaines échéances constituent un étape déterminante pour l’Algérie. Tout en rappelant que ce qui a été construit depuis l’indépendance a été détruit durant la période noire, le ministre dira qu’à l’instar d’autres région du monde, l’Algérie a vécu une période difficile, qu’il qualifiera «d’accident d’histoire», mais qui a pu se relever grâce à la bonne volonté des forces vives du pays. M. Djiar a rappelé le parcours du président de la République, qui a occupé les fonctions de ministre de la Jeunesse et des Sports, alors qu’il était encore jeune, de même qu’il a rejoint les rangs de l’ALN à la fleur d’âge. Dans une salle pleine comme un œuf, le même orateur dira que «lors de la campagne électorale, les jeunes auront à entendre des gens qui leur diraient de ne pas aller voter». En vérité, expliquera le ministre, «les gens qui prônent le boycott ont peur puisqu’ils savent que les jeunes sont tous derrière leur Président qui a réalisé tous les projets lancés depuis son investiture à la magistrature suprême». Dans ce cadre, il citera comme exemple le nombre d’universités, d’hôpitaux et autres infrastructures construites, notamment l’autoroute Est-Ouest. Toutefois, soulignera-t-il, cela ne veut en aucun cas dire que tous les problèmes sont réglés, d’autant que la crise de logement, la corruption et la bureaucratie existent encore. Il promettra que, grâce au budget de 150 milliards de dollars, les programmes qui n’ont pas été achevés le seront durant le prochain mandat. Dans la foulée, il citera les sept grands complexes sportifs en cours de réalisation. Le ministre a en outre mis en exergue l’apport de la réconciliation nationale et de la concorde civile qui ont permis le retour de la paix et de la stabilité. Dans ce contexte, il affirmera qu’il y a «dix ans, l’Algérie vivait sous embargo, la peur au ventre». Par ailleurs, et en affirmant ne pas avoir le monopole du patriotisme, puisque chacun aime son pays à sa façon, M. Djiar fera savoir «qu’on n’a pas le droit de laisser les jeunes se faire induire en erreur, et qu’on ne pourra jamais faire face aux grandes puissances si l’on ne se prépare pas dès à présent». Pour ce qui est de la révision de la Constitution, que d’aucuns ont considéré une clef ouvrant la voie pour un troisième mandat, M. Djiar notera que cette révision vise notamment à revaloriser et protéger les symboles de la révolution, et surtout faire connaître aux jeunes la glorieuse histoire de leur pays. Par ailleurs, le ministre a précisé que le président de la République ne passait pas son temps à bord des avions, mais qu’il voyageait pour redorer le blason de son pays. Il a, en outre, estimé que la drogue est un phénomène qu’il faut combattre.
Notons, par ailleurs, que le ministre a inspecté, dans la journée d’hier, plusieurs infrastructures sportives dans quatre communes de Djelfa. Citons, entre autres, une piscine semi-olympique, un complexe sportif de proximité et une salle omnisports.
De notre envoyé spécial Djamel Oukali.

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